À entendre le mot « épilepsie », tout le monde imagine aussi tôt un chien couché par terre tremblant et bavant… Le terme vient du grec ancien epilambanein qui veut dire « prendre par surprise ». Si l’épilepsie est un mal observé chez l’humain depuis l’antiquité, en médecine vétérinaire, sa reconnaissance et sa prise en charge ont été plus tardives. Aujourd’hui, les mesures thérapeutiques permettent de restaurer un confort de vie presque identique à un état normal.
L’« épilepsie » ou les crises « épileptiformes résultent d’un dysfonctionnement électrochimique du cerveau, produisant des crises motrices caractéristiques (convulsions) et d’autres manifestations d’aspect variable (selon l’origine cérébrale de l’anomalie).
La cause d’une crise « épileptiforme » est dite :
- Secondaire ou symptomatique s’il s’agit d’une atteinte de la structure du cerveau ;
- Primaire ou idiopathique (d’origine inconnue) s’il s’agit d’un dysfonctionnement cérébral sans atteinte de la structure et que l’animal ne présente aucune anomalie neurologique entre les crises (souvent nocturnes).
Quels sont les traitements ?
En fonction de l’importance des symptômes et de la fréquence de la crise, le vétérinaire praticien prescrit des anti-épileptiques suivant des protocoles précis.
Le traitement a parfois un effet sédatif important, mais il est prescrit à vie, car il est indispensable pour faire cesser les crises.
Certaines molécules sont toxiques pour le foie (phénobarbital, primidone, phénytoïne) ou le pancréas (bromure de potassium) lorsque les doses sont excessives et provoquent parfois des parésies, c’est à dire des troubles moteurs (bromure). Elles imposent une surveillance bien conduite et régulière (analyses sanguines) qui permet d’éviter le surdosage et des dommages définitifs.
Cependant, certains chiens ne sont pas réceptifs aux traitements, le vétérinaire devra alors essayer une autre molécule ou associer son premier choix avec un autre principe actif.
Améliorer la prise en charge par l’apport de triglycérides particuliers
En effet, l’efficacité des anti-épileptiques est parfois décevante. Ces médicaments ont en outre une action orexigène (stimulant l’appétit) qui impose de contrôler les rations alimentaires des chiens malades en quantité et en qualité.
Nestlé Purina a mis au point un nouveau régime nutritionnel (NeuroCare) qui permet d’améliorer l’effet des protocoles thérapeutiques. Les recherches ont montré qu’un régime riche en triglycérides à chaîne moyenne peut contribuer au contrôle des crises, à la fois en termes de fréquence et d’intensité. La nouvelle formule contient ces triglycérides à chaîne moyenne (TCM) mais aussi des oméga 3 (EPA et DHA) de l’arginine, des antioxydants, et des vitamines B pour apporter en plus un soutient des capacités cognitives des chiens atteints.
Quelles sont les aides déjà disponibles ?
Outre certains produits homéopathiques spécifiques des troubles épileptiformes qui peuvent compléter le traitement, il est possible de donner des oméga 3, de l’arginine et des vitamines du groupe B, d’autres anti-oxydants, et des vitamines B.
Mais aussi des triglycérides à chaîne moyenne contenus par exemple dans l’huile de noix de coco, et des produits susceptibles de soutenir le bon fonctionnement du foie.
Et bien sûr de choisir un aliment adapté, par exemple si votre chien est âgé.
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