Vous tissez avec votre cheval une relation faite d’affection, et souvent vous souhaitez le lui signifier, par un geste, une caresse, … et une friandise. Vous avez un large choix, depuis les plus communes aux produits élaborés spécifiquement, mais en avoir toujours une dans les poches est bien agréable, pour vous comme pour lui.
Les friandises de base
Les chevaux aiment la saveur sucrée et le sel, mais ils sont plus réticents avec les saveurs acides qu'ils peuvent cependant apprécier, et rejettent les saveurs amères (bon à savoir quand on veut, par exemple, qu’ils cessent de ronger la porte de leur box…)
Bien évidemment, les morceaux de sucre sont souvent les friandises de base, mais sans aucun intérêt sur le plan nutritionnel, bien au contraire.
Si le morceau de sucre n’est pas la meilleure friandise pour un cheval sur le plan nutritionnel, elle est toujours très appréciée. Notez ici la technique : la main bien à plat pour que le cheval ne morde pas les doigts, la friandise posée au milieu de la paume.
Moins pratique pour en avoir dans les poches, mais bien plus intéressantes en termes d’apport d’eau et de vitamines : les carottes et les pommes. Si un cheval se débrouille toujours pour fragmenter une carotte, les pommes, elles, doivent être coupées en deux ou quatre morceaux, car un cheval goulu peut en avaler une tout rond… et là, vous risquez d’avoir à appeler le vétérinaire si elle reste coincée dans l’œsophage.
Les carottes et les pommes sont si intéressantes au niveau nutrition, qu’elles peuvent même constituer un petit repas – fraicheur à donner en plus de la ration, ou à ajouter dans la ration. Elles apportent de l’eau, des vitamines, des sucres rapides naturels… Vous pouvez sans problème donner tous les jours une livre de carotte et deux à trois pommes, surtout en hiver, quand la vitamine C apportée aide les chevaux sur le plan de leurs défenses immunitaires.
Pensez aussi aux artichauts crus coupés en gros morceaux, bénéfiques pour les rein et l’élimination.
Les friandises du commerce
On trouve tout, elles sont élaborées spécifiquement, et non seulement elles sont très appréciées par les chevaux, avec bien évidemment des préférences individuelles, mais elles se conservent facilement, peuvent rester au fond des poches, sont d’une taille appropriée… bien pratiques donc.
Notre catalogue propose différentes friandises, voici quelques exemples :
Et bien d’autres… Vous n’avez que l’embarras du choix !
Les friandises à proscrire
Avant tout, le chocolat ! Eh oui, non seulement il est positif au contrôle anti-doping, car la théobromine (de la même famille que la caféine) est excitante et modifie de comportement du cheval, mais il peut être toxique à doses élevées. Donc évitez, absolument, de partager votre biscuit chocolaté avec votre animal, et encore plus si c’est un cheval de sport que vous ne connaissez pas, il risquerait d’être disqualifié pour dopage lors d’une future compétition. Dans la même notion d’alcaloïdes de type caféine, pas de café, de guarana, de coca-cola, etc…
A éviter aussi, et pourtant si souvent donné, car les chevaux aiment beaucoup, le pain, qu’il soit frais, rassis ou sec, car le blé est une céréale qui ne convient pas au système digestif des chevaux, trop riche, trop fermentescible, elle est très vite digérée, produit des gaz, et peut être responsable de coliques. Vous ne lui ferez pas de mal avec un crouton sec, mais en donnant aux chevaux tous vos restes de pain vous prenez de vrais risques, tout dépend de la quantité.
Amusez vous aussi !
Il est toujours drôle de faire découvrir une nouvelle saveur à un cheval, et de l’observer renifler, puis gouter, s’étonner, aimer ou recracher… Chaque individu a ses propres gouts, aussi vous pouvez tester, en petites quantités, le miel (bien pratique, s’il aime, pour faire passer des médicaments en poudre), les corn-flakes (le maïs est une céréale bien adaptée au chevaux), un petit morceau de banane, un champignon de paris frais…
Pour finir, une notion de comportement
Une règle absolue, et si difficile à appliquer en pratique : c’est vous qui décidez de donner une friandise au cheval, et il lui est interdit de « faire vos poches », même si cela vous amuse. Ce n’est pas à lui de vous toucher avec sa bouche, sinon un jour il vous mordra (un mordillement pour lui, une vraie morsure pour vous), comme il le ferait avec un congénère, sans penser à mal. Donc faites-lui comprendre très clairement, un « non » grondeur et sonore suffit souvent, qu’il n’a pas à vous effleurer du bout de son nez sans que vous l’ayez décidé.
La transpiration salée de vos mains les intéresse toujours
Dr Aude Lhérété spécialiste Chevaux pour le groupe La Compagnie des Animaux
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Bonjour, rendez-vous sur notre nouveau blog :
http://dogteur.blogspot.fr/
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.