Les muscles sont soumis à des efforts quasi permanents. En dehors des moments* où les chevaux sont couchés de tout leur long et peuvent se relâcher, le reste du temps, il existe une tension musculaire plus ou moins intense.
*Ce qui n’arrive que quelques périodes dans la journée ou la nuit, et jamais plus de 15 minutes.
Plans musculaires du cheval
Schématiquement, si l’on retire peu à peu les muscles d’un cheval, on découvre plusieurs plans :
On observe les différents niveaux d’organisation :
- Le muscle entier, enveloppé d’un fascia (enveloppe fibreuse fine, comme une « peau » attaché à l’os par un tendon).
- Les « paquets » de fibres musculaires, accompagnés de vaisseaux sanguins sur leur périphérie ; et constitués de fibres musculaires.
- La fibre musculaire constituée de myofibrilles.
- La myofibrille, responsable de la contraction musculaire. C’est lorsque l’ensemble des myofibrilles se contractent simultanément que le muscle se raccourcit en se contractant. Puis, lorsque les myofibrilles se relâchent, le muscle peut se rallonger.
Ce phénomène de contraction-détente est très consommateur d’énergie.
Métabolisme du muscle
Le métabolisme est l’ensemble des transformations chimiques et biologiques qui s'accomplissent dans l'organisme au niveau des cellules et des organes. Le métabolisme musculaire, qui permet aux muscles de fonctionner en conservant son intégrité, est d’une grande complexité. Nous nous limiterons ici à l’essentiel. Il faut distinguer d’une part les éléments qui sont consommés par le muscle, et d'autre part les déchets qui sont rejetés et qui doivent être éliminés au fur et à mesure.
Les problèmes peuvent venir d’un déficit d’apport, ou bien d’un défaut d’élimination des déchets.
Retenons l’équation :
Energie + Muscles = Contraction + Déchets + Chaleur
Les différents apports :
- Le glycogène est le carburant principal. C’est une macromolécule de glucides (« sucre lent »). Ce sont les céréales et le foin qui vont assurer les apports.
- Les protéines ne sont pas un carburant mais elles sont constitutives du muscle, c’est même la base de la structure musculaire par les acides aminés (= éléments de base des molécules protéiques) qu’elles fournissent . Les apports de la ration sont donc fondamentaux, et on y pense rarement, surtout dans les rations dites « traditionnelles » (foin et céréales).
- Les acides gras (lipides) sont aussi un carburant, moins que le glycogène, mais leur apport est non négligeable.
Les différents déchets :
- Lactates, acide lactique : L’acide lactique est le produit terminal majeur de l’utilisation du glycogène par la cellule musculaire, qui pour dégrader le glycogène et utiliser son énergie, a également besoin d’une grande quantité d’oxygène. Si tout fonctionne bien, l’acide lactique est éliminé au fur et à mesure. Il traverse la membrane musculaire, passe par le sang, et est éliminé par le foie.
- Les radicaux libres : Ce sont des molécules produites lors de la dégradation d’autres molécules, comme le glycogène. Pour faire simple, ces éléments ont une charge électrique qui peut entraîner des effets toxiques sur les cellules. Leur production est accentuée lorsque les mécanismes équilibrés d’apport-élimination se dérèglent.
Aussi, il est essentiel que cet équilibre soit respecté.
Cela sera permis par deux facteur primordiaux :
- Les apports nutritionnels
- La juste gestion de l’entraînement physique
Suppléments nutritionnels à visée musculaire
- Equistro Myopower
Concentré protéique, particulièrement riche en acide aminés, il est indiqué pour aider les chevaux à reprendre de la masse musculaire (jeunes ou chevaux âgés, convalescents ayant perdu leur musculature…), et permettre aux chevaux athlètes de conserver leurs muscles.
Indication : cures de 3 à 4 semaines.
Contenant deux antioxydants majeurs, la vitamine E et le sélénium, ce produit aide le métabolisme musculaire à conserver l’intégrité et l’équilibre des muscles soumis à des efforts importants.
Il est bien évidemment indiqué chez les chevaux athlètes, mais aussi chez les chevaux de loisir dont l’exercice plus irrégulier peut entraîner des dysfonctionnements.
Il est également très indiqué chez les chevaux ayant déclaré une ou plusieurs myosites (pathologie musculaire grave, encore nommée « coup de sang »), en convalescence ou en traitement d’entretien. C’est un sujet à part entière qui fera l’objet d’un article ultérieur.
Dr Aude Lhérété spécialiste Chevaux pour le groupe La Compagnie des Animaux
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Bonjour, rendez-vous sur notre nouveau blog :
http://dogteur.blogspot.fr/
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.