1 Pharynx - 2 Œsophage - 3 trachée - 4 Naseaux - 5 Cornets nasaux - 6 Sinus - 7 Volutes nasales
8 Bronches principales - 9 Bronches et bronchioles - 10 Poumons - 11 Cœur
Appareil respiratoire du Cheval |
3 points essentiels, à savoir
1. Les affections respiratoires des chevaux sont très fréquentes
C’est même la cause principale de leurs limites sportives, avant l’orthopédie (affections musculaires, squelettiques, tendineuses ou ligamentaires, etc…).
Au finish d’une course, naseaux dilatés à l’extrême, cherchant tout leur air, les chevaux athlètes ont besoin de l’intégralité de leur capacité respiratoire.
Qu’elles touchent l’appareil respiratoire supérieur (larynx, pharynx, sinus, nez…) ou l’appareil respiratoire profond (bronches, bronchioles, poumons), elles handicapent fortement le cheval qui a besoin d’un appareil respiratoire intègre pour fonctionner.
2. 1 cheval sur 2 a un « terrain asthmatique »
L’inflammation chronique de l’appareil respiratoire profond peut affecter durablement plus de la moitié des chevaux. Ces animaux, vues l’anatomie (la structure) et la physiologie (le fonctionnement) respiratoires, sont prédisposés à développer une inflammation chronique.
Le développement de cette pathologie est directement lié à leurs conditions de vie, et avant tout aux heures passées en box peu ventilés.
Milieu de vie le plus fréquent, le box, malheureusement souvent 23h / 24h
Milieu de vie naturel, la plaine (prés ou paddocks, avec de quoi grignoter)
3. La surface des poumons d’un cheval dépasse celle d’une piscine olympique
Si l’on descend au maximum dans les structures profondes des poumons, au niveau des alvéoles (microscopiques culs de sac en forme de petits ballons là où ont lieu des échanges gazeux - absorption d’oxygène, rejets de gaz évacués – dont le gaz carbonique CO2), et que l’on étale ces surfaces, la totalité recouvre une surface d’échanges énorme, celle d’une piscine olympique.
Pour survivre, au repos les chevaux n’ont besoin que de 20% de cette surface. Dès qu’ils font le moindre effort, cela augmente, et en effort maximal, ils ont besoin que la totalité des leurs poumons soit disponible.
Structure profonde des poumons du cheval, et des mammifères en général, les alvéoles terminales, siège des échanges gazeux vitaux. Le cheval a la particularité d’avoir des canaux alvéolaires longs, mous, qui s’encrassent, s’affaissent, et se bouchent facilement, entraînant ainsi la perte de fonctionnalité respiratoire de l’alvéole (on parle alors d’emphysème).
En conclusion de ces 3 points majeurs, vous comprenez que la santé respiratoire, le bien-être respiratoire, le confort respiratoire vont être essentiels dans la vie, plus ou moins sportive, des chevaux.
Les pathologies prises en charge par votre vétérinaire
- Appareil respiratoire supérieur
Vous allez faire appel à votre vétérinaire lors de bruits anormaux à l’effort (cornage vrai*, bruit de voile du palais**, …), lors de jetage*** purulent, de douleur, de difficultés de déglutition, etc…
*Le cornage vrai est un bruit anormal, un ronflement à l’effort. Il est dû à la paralysie d’une ou des deux cordes vocales qui obstruent alors le passage de l’air. C’est souvent une indication de chirurgie.
**Le bruit de voile du palais est assez similaire au bruit de cornage, mais dans ce cas l’obstruction est due au voile qui termine le palais osseux, trop long et flacide. C’est aussi, souvent, une indication de chirurgie
***Le jetage est l’écoulement observé aux naseaux, normal en petite quantité et translucide, anormal s’il est abondant, purulent, sanguinolent
- Appareil respiratoire profond
Le signe majeur est la toux. Elle est normale en début de travail (lors du passage de la détente au pas à la détente au trot) et à condition que ce ne soit pas plus de deux à trois fois. Elle est anormale :
- Au box
- Au cours ou en fin de travail
- Au pré
Vous consulterez également pour une fatigue anormale, un essoufflement, des sifflements expiratoires avec efforts abdominaux (on dit que le cheval « pousse » pour expirer)
Examens et traitements
Après un examen clinique, dont une auscultation respiratoire « au sac » (permettant d’amplifier les bruits entendus), puis parfois des examens complémentaires (radios, tests à l’effort, bilans sanguins), le praticien mettra en place des traitements qu’il est le seul à ordonner et à suivre (antibiotiques, anti-inflammatoires, actes chirurgicaux, bronchodilatateurs, inhalations, …)
Le nez dans un sac, auscultation pulmonaire, dit « test d’hyperventilation »
Votre prévention ou petits soins de confort
La 1ère chose est de choisir un environnement et un mode de vie favorable au maintien d’une bonne santé respiratoire : sorties fréquentes du box, box bien ventilés, litières non poussiéreuses, foin non poussiéreux, col de cygne ou portes sans grilles pour que le cheval puisse passer la tête à l’extérieur du box, etc… des mesures de bon sens.
La seconde est de ne pas hésiter à faire des cures complémentaires bénéfiques au cheval.
Le Phyto Respir de la gamme Phyto Master
Mélange de plantes, donc produit de phytothérapie, un pot de 1 kg permet de faire une cure de 20 jours.
Contenant des substances naturelles mais pouvant être détectées au contrôle anti-doping, il faut stopper la cure au minimum 3 jours avant les compétitions.
Les plantes les plus intéressantes dans ce mélange sont :
- Le plantain : les iridoïdes, dont l’acuboside, ont des propriétés antitussives et anti-infectieuses
- Le thym : contient du thymol, huile essentielle antiseptique et antifongique (contre les levures et champignons)
- Les échinacées : leur racine a des actions sur le système immunitaire
- L’eucalyptus : huile essentielle adoucissante, légèrement anti-inflammatoire
- Le marrube : expectorant et adoucissant
- Le trèfle : déjà présent dans le foin en petite quantité, son apport supplémentaire aide à l’expectoration (donc le « décrassage » des poumons souvent encombrés de glaires), et au soutien de l’organisme (reins, foie)
- L’ail : connu pour ses propriétés antiseptiques et immunostimulantes
Le produit contient des minéraux, oligo éléments et vitamines favorables à une bonne santé globale.
Mélange issu de plantes, il a une action non limitée et agit d’une façon globale. S’adressant à un animal herbivore, donc parfaitement adapté à leur ingestion, et il est très bien assimilé par l’appareil digestif de l’herbivore monogastrique qu’est le cheval.
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Dr Aude Lhérété spécialiste Chevaux pour le groupe La Compagnie des Animaux
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